La FSU a tenu ses états généraux de l’éducation prioritaire le 28 janvier, et marque son opposition nette à la réforme de l’éducation prioritaire lancée par JM Blanquer et N Elimas.
La FSU dénonce un abandon d’une partie de la jeunesse et un renoncement à la volonté politique d’une démocratisation des savoirs.
L’éducation prioritaire doit être défendue comme une condition nécessaire à une égalité scolaire pensée dans les termes d’une ambition commune pour tous les élèves.
Le maintien d’une politique nationale, la labellisation résultant de critères transparents définis nationalement, doivent garantir l’école publique contre des instrumentalisations qui la transformeraient en prestataire de service pour des politiques locales. La contractualisation n’a pas fait, depuis les tentatives de sa mise en œuvre, la preuve de sa capacité à dynamiser les projets. Bien au contraire, elle a renforcé des pilotages technocratiques guidés par des indicateurs illusoires et incapables d’accompagner les pratiques professionnelles quotidiennes. Il faut y renoncer. Face aux annonces d’une expérimentation sous laquelle se dessinent déjà les volontés de changements radicaux, à une volonté de diluer les moyens de l’Éducation prioritaires dans d’autres problématiques telles que la ruralité, la FSU affirme que la fin de l’éducation prioritaire constituerait un abandon d’une partie de la jeunesse et un renoncement à la volonté politique d’une démocratisation des savoirs et de la culture commune.
=> COMMUNIQUE FSU :
=> La FSU lance un appel pour l’éducation prioritaire, sur le café pédagogique